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mercredi 21 février 2018

BAC Iton - SEPASE "particuliers" - recettes d'antan pour le jardin

 

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BAC Iton - SEPASE "particuliers" - vive les techniques alternatives !

Vive les techniques alternatives !

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  • Le désherbage thermique :
  • Les désherbeurs thermiques peuvent fonctionner à eau chaude, à gaz ou à vapeur, voire même à infrarouges. En plaçant le chalumeau au dessus d’une plantule (petite plante qui n’a pas plus de 5 feuilles), l’objectif est de créer un choc thermique sur les feuilles, pour ainsi détruire l’herbe non-désirée.
  • Il n’est pas nécessaire de rester longtemps sur la plante. Il faut même éviter de rester trop longtemps, sous peine de réchauffer le sol et de favoriser la germination des graines restées sous terre.
  • Les premières années, il faut réaliser 1 à 2 passages par mois, car le sol a encore un stock de graines important. Au bout de 2 ou 3 ans, le nombre de passages diminue car les herbes non-désirées sont moins nombreuses.

 

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  • Le désherbage mécanique :
  • Les outils du désherbage mécanique sont destinés à détruire l’herbe par la force d’arrachement de la machine.
  • Les brosses en nylon ou en acier de la balayeuse mécanique permettent de retirer les herbes non-désirées en arrachant les jeunes plantules et en décapant le sol (nettoyage) sur les surfaces goudronnées.
  • Certaines brosses sont compatibles avec les débrousailleuses : Cette technique permet un entretien d’appoint et facilite le désherbage dans des endroits difficiles d’accès.

 

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  • Avec votre tondeuse, privilégier une tonte haute (5 cm) pour avoir un gazon plus dense, en meilleure santé, qui laissera moins de place aux herbes non-désirées. Plus l’herbe est coupée à ras, plus elle est stressée et plus elle est sujette aux maladies et aux mousses.
  • Aussi, privilégiez la débrousailleuse pour les zones en prairie ou à proximité des points d’eau.
  • Si vous avez un grand jardin qui n’est pas totalement utilisé, un débroussaillage en fin d’été permet de préserver les auxiliaires de culture: c’est ce qu’on appelle du fauchage tardif.

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BAC Iton - SEPASE "particuliers" - plus de vie dans mon jardin !

Plus de vie dans mon jardin !

 

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  • Auxiliaires de culture :
  • Les auxiliaires de culture désignent l’ensemble des animaux alliés des cultures et du jardin.
  • Favoriser leur présence, c’est facile !

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  • Pollinisateurs :
  • Les pollinisateurs participent au transport du pollen des fleurs : ils butinent les fleurs et participent à la transformation des fleurs en fruits. On compte 4 principaux groupes d’insectes pollinisateurs, soit 4 ordres principaux :
  • - Les hyménoptères, dont les abeilles solitaires et domestiques et bourdons
  • - Les diptères (« mouches »)
  • - Les lépidoptères (papillons) : certaines espèces de papillons une fois adultes
  • - Les coléoptères

 

 

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  • Attention ! Ces ordres ne contiennent pas uniquement des espèces pollinisatrices !

 

  • Prédateurs :
  • Les prédateurs sont des animaux qui se nourrissent d’autres animaux. Dans les jardins, les prédateurs se nourrissent de ravageurs.
  • Par exemple :

 

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  • Décomposeurs :
  • Aussi appelés recycleurs, les décomposeurs transforment la matière organique morte (animaux, feuilles, fruits, fleurs, bois, excréments) en matière assimilable par les plantes.
  • Par exemple :

 

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BAC Iton - SEPASE "particuliers" - jardin

Conseils jardinage :

 

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  • Paillage 
  • Utiliser du paillage pour limiter la pousse des herbes folles et pour maintenir la terre en humidité constante. Le paillage organique se transforme en humus en se détériorant : il peut enrichir le sol.
  • Il existe sous plusieurs formes : pouzzolane (roche volcanique), paille, tontes de gazon (non traitées !), etc.

 

  • Espacement
  • Espacer les plants les uns des autres et choisir des plantes adaptées au sol, au climat et à l’exposition. Cela évite la propagation des maladies et des ravageurs. Utiliser des insecticides ou des fongicides naturels pour limiter tous dégâts dans vos fruits et légumes.

 

  • Compost 
  • Créer votre compost à partir d’épluchures de fruits et légumes. Attention, ne mettez pas dans votre compost des plantes malades ou des résidus d’herbes folles, pour éviter de les réintroduire l’an prochain dans votre jardin !

 

  • Fleurs 
  • Mettre des plantes aromatiques (thym, sauge) et des fleurs (œillets, capucines) dans votre potager pour éloigner les ravageurs de vos fruits et légumes.

 

  • Arrosage 
  • Arroser à l’aube ou au crépuscule pour que le maximum d’eau aille à la plante. Privilégier le gouttes à gouttes pour éviter les maladies dont l’apparition peut être favorisée par l’humidité.

 

  • Biodiversité
  • Mettre en place un hôtel à insectes à proximité des massifs ou du potager pour attirer les auxiliaires de culture (coccinelles, chrysopes) ou les pollinisateurs (abeilles, bourdons).
  • - Avec les pollinisateurs, vous aurez plus de fleurs !
  • - Avec les auxiliaires, vous aurez moins de ravageurs : ils s’en nourrissent !
  • Penser aussi aux abris à oiseaux : eux-aussi mangent les insectes ravageurs !

 

  • Eau de pluie
  • Installer un récupérateur d’eau de pluie et utiliser l’eau de pluie pour arroser votre jardin : c’est plus d’économie !

 

  • Couvre-sol
  • Privilégier les plantes couvre-sol au feuillage persistant au pied des arbres et des arbustes, pour éviter que les herbes non-désirées n’y poussent.

 

  • Tonte haute
  • Attendre que l’herbe soit à au moins 5 cm pour tondre. Lorsque l’herbe est plus haute, elle est moins stressée, pousse plus densément et laisse moins de places aux herbes non-désirées !

 

  • Désherbage
  • Privilégier le désherbage naturel : avec des recettes d’antan, avec des désherbeurs thermiques, ou même avec les eaux de cuisson, pour éviter toute pollution et tous risques pour la santé !

 

 

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  • Bâcher l’allée
  • Pour limiter les herbes non-désirées, mettre sous son allée gravillonnée une bâche géotextile : le double effet bâche – gravillons évite la pousse tout en laissant l’eau et l’air passer !

 

  • Balayer l’allée
  • Pour limiter les herbes non-désirées dans des allées bitumées, balayer votre allée. Cela évite que les graines transportées par le vent se logent au niveau des bordures.

 

  • Enherber ou paver
  • Laisser le passage des voitures créer une allée enherbée : il suffira ensuite de tondre.
  • Disposer aussi des pavés au niveau du passage des roues, pour que l’herbe qui pousse entre les interstices soit tondue en temps voulu.

 

  • Daller ou engazonner
  • Disposer des stabilisateurs de gazon pour créer une allée totalement enherbée. Laisser ensuite pousser le gazon et tondre lorsque le gazon a atteint 5 cm minimum.

 

 

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  • Débrousailleuse
  • Préférer la débrousailleuse à la tondeuse pour entretenir à moins d’1 m d’un point d’eau. Préférer une hauteur de coupe entre 10 et 20 cm et un débroussaillage en fin d’été pour préserver la biodiversité : c’est ce qu’on appelle le fauchage tardif.

 

  • Herbe en prairie
  • Laisser pousser l’herbe en prairie à moins d’1 m d’un point d’eau naturel (à moins d’1 m), pour vous protéger en cas de débordement et pour limiter toutes pollutions liées au ruissellement.

 

  • Grille d’évacuation
  • Ne pas traiter à proximité d’une grille d’évacuation des eaux : le traitement ira dans la canalisation et ira polluer la rivière. 
  • Ne pas traiter non plus au niveau du fil d’eau, c’est-à-dire au bas des bordures de trottoirs : lorsqu’il pleut, l’eau va directement dans les canalisations.

 

  • Point d’eau
  • Ne pas traiter à moins d’1 m d’un point d’eau : mare, étang, rivière, bétoire (trou dans le sol où l’eau va directement à la nappe). C’est interdit !

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BAC Iton - SEPASE "particuliers" - classes d'eau

Eau & jardin au SEPASE !

Bienvenue sur la page des passionnés du jardin et de la nature dans le Sud de l’Eure.

Vous souhaitez partager vos expériences sur le jardinage au naturel ?

Vous cherchez des astuces et des conseils pour planter et pour faire pousser vos plantes et vos légumes ? Ou tout simplement échanger avec d’autres jardiniers ?

 Le SEPASE sensibilise et informe les citoyens au jardinage au naturel !

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Le Sud de l’Eure est un territoire rural où la distribution en eau potable constitue un enjeu fort ! La qualité de l’eau distribuée dépend des usages du sol, car l’eau qui est pompée et qui est acheminée jusqu’à votre robinet provient de la nappe, et donc, du sol !

Au SEPASE, nous distribuons l’eau potable et nous nous occupons aussi des eaux usées. Agir sur la qualité et la préservation de la ressource en eau est donc plus qu’un défi : il s’agit d’un devoir que nous accomplissons au quotidien ! C’est pourquoi Nos animatrices agricoles et non-agricoles mènent des actions pour sensibiliser l’ensemble des acteurs concernés par la protection de la ressource : agriculteur, élus, agents, artisans, industriels et particuliers !

Le SEPASE a développé Néojardin pour sensibiliser & informer les usagers de l’eau au jardinage au naturel. Notre réseau des passionnés du jardin et de la nature est piloté par notre animatrice non-agricole, Alicia Desgrouas, que vous pouvez contacter au 06.30.62.65.98

Avec notre animatrice non-agricole, nous  proposons  aux familles et aux enfants de jardiner au naturel et de se préparer aux mieux aux échéances zéro-phyto de demain !

 

Ce que dit la loi …

Les produits phytosanitaires ne seront plus accessibles à la vente en libre-service, à compter du 1er janvier 2017.

A partir du 1er janvier 2019, les produits phytosanitaires seront interdits à la vente libre pour les utilisateurs non-professionnels.

Autant donc jardiner au naturel dès maintenant !

 

 

 


BAC ITON - SEPASE "Collectivités"

                 Le SEPASE accompagne les collectivités au zéro-phyto !

 

1 OBJ ZEROPHYTO COLL

 

Ne plus utiliser de pesticides est essentiel pour garantir la santé de vos agents et des citoyens et pour améliorer la qualité de l’eau.

Au SEPASE, nous accompagnons les collectivités :

  • Dans l’adoption de pratiques respectueuses de l’eau et des sols,
  • Dans le suivi de la démarche objectif zéro-phyto, par exemple, via leur engagement dans la Charte d’entretien des espaces publics ou le Label Terre Sain
  • Dans la communication de leur démarche auprès des habitants

Pourquoi et comment parvenir au zéro-phyto ? Qu'est-ce que la charte d'entretien des espaces publics ? Qui fait quoi ? Le blog du SEPASE vous apporte quelques éléments de réponses.

 

 

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Nature en ville ou encore cadre de vie vont de pair avec les espaces verts.

Pour autant, qui dit espaces verts ne dit pas nécessairement utilisation de produits phytosanitaires. Largement utilisés depuis les années 1980, les pesticides sont issus de l’industrie pétrochimique, c’est-à-dire du pétrole. Ils ont été créés pour éradiquer les herbes (herbicides), champignons (fongicides) ou insectes (insecticides) indésirables.

Les matières actives contenues dans les pesticides agissent comme un poison sur la plante ou le végétal non-désiré, mais pas seulement. Lorsque l’on traite, le pesticide (matière active + adjuvant) ne pénètre pas entièrement dans la plante. 70% du produit épandu se retrouve dans le cycle de l’eau, soit directement (par ruissellement et infiltration jusqu’au cours d’eau), soit indirectement (par évaporation dans les nuages, puis dans les eaux de pluie, et par infiltration du produit dans le sol jusqu’à la nappe). Les étiquettes des produits phytosanitaires sont par ailleurs claires : les pesticides contiennent des matières dangereuses pour la santé et pour l’environnement.

 

  • Traiter mieux est donc essentiel !

Quelques astuces simples pour utiliser correctement les pesticides :

  • Porter les équipements de protection individuelle nécessaires : gants, lunettes, combinaison, bottes. Attention, ces équipements doivent être homologués (différentes homologations en fonction des EPI) et porter la norme CE. 
  • Respecter les dosages indiqués sur l’étiquette du produit.
  • Utiliser lors de conditions météorologiques favorables : peu de vent (pour éviter les traitements de zones non-ciblées et pour éviter les pertes d’efficacité du produit), pas de pluie (pour éviter que le produit ruisselle sans agir sur la plante), pas de chaleur excessive. D'une manière générale, c'est le soir et le matin que les conditions de traitement sont optimums.

 

  • ​Traiter moins, c’est possible aussi !

Quelques astuces simples pour parvenir au zéro-phyto :

  • Privilégier des plantes locales et vivaces, qui sont plus résistantes car plus adaptées à notre milieu (climat, sol, etc.).
  • Préférer les plantes couvre-sol pour éviter la pousse de plantes non-désirées (exemple : au pied des arbres).
  • Utiliser du paillage dans vos massifs en épaisseur généreuse (6 à 10 cm). Le paillage peut être associé à des bâches, pour encore plus d’efficacité.
  • Mixer les essences dans les massifs, pour favoriser la présence d’auxiliaires de culture et limiter l’attraction des ravageurs.

 

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La Charte d’entretien des espaces publics est un outil de référence  pour les collectivités (communes et communautés de communes) qui souhaitent s’engager à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires. La FREDON (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles) accompagne les collectivités au niveau technique.

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Cette charte comporte 3 niveaux d’engagement : traiter mieux, traiter moins et ne plus traiter chimiquement.

  • 1er niveau : Traiter mieux. Il s’agit de veiller à une utilisation aux normes des produits phytosanitaires et à une réduction des risques pour les utilisateurs, le public et l’environnement. Durant ce premier niveau, les élus et leurs personnels sont formés et leurs pratiques phytosanitaires sont auditées (techniques d’entretien utilisées, produits phytosanitaires employés). Avec le niveau, la commune s’engage sur au moins 9 points des 13 points règlementaires et techniques imposés par le niveau 1, dans un délai de 1 an.
  • 2ème niveau : Traiter moins. Ce deuxième niveau consiste à repenser l’entretien des espaces communaux par la mise en place d’une gestion différenciée et par l’utilisation de techniques d’entretien, sans avoir recours aux produits phytosanitaires, aussi appelées alternatives. Aucune contrainte de délai n’est imposée pour parvenir au niveau 2.
  • 3ème niveau : Ne plus traiter du tout chimiquement. Ce dernier niveau vise le zéro-phyto. A l’issu du niveau 3, la collectivité ne devra plus utiliser de produits phytosanitaires pour entretenir son territoire, y compris dans les cimetières. Ce niveau va donc plus loin que la loi.

Pour plus d’information, veuillez télécharger la plaquette de la FREDON ici : CHARTE EEP PDF

Pour 2017 et 2018, le SEPASE prend en charge 30% du coût de la Charte d’entretien des espaces publics pour 3 communes du BAC Iton. Avec l’aide publique de 70% de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, les communes peuvent s’engager dans la Charte d’entretien des espaces publics sans aucun frais !

 

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Les collectivités qui s’engagent, sur délibération, dans un objectif zéro-phyto peuvent bénéficier d’outils de communication et d’animations gratuites par le SEPASE !

Les animations et les outils de communication sont choisis par l’équipe municipale pour une durée de 3 ans renouvelables et sont indiqués dans un plan de communication.

Des panneaux, des plaquettes et des autocollants sont proposés gratuitement par le SEPASE, pour faire connaître la démarche Objectif zéro-phyto de la commune aux habitants. Les outils de communication sont personnalisés avec les photos des espaces verts communaux, sur accord du conseil municipal !

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Des fiches techniques sont également proposées aux élus. Elles synthétisent des informations sur la législation en rigueur, sur les techniques alternatives aux produits phytosanitaires et sur l’entretien des cimetières, en faisant référence à de nombreux guides et articles techniques. Avec ses fiches, il est facile de retrouver quels documents techniques lire, pour découvrir des réponses pour chaque question en lien avec la démarche zéro-phyto dans les espaces publics.

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Les animations sont également proposées gratuitement par le SEPASE. Elles visent à sensibiliser le grand public ou le public scolaire à la protection de la ressource en eau et au jardinage au naturel.

 

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  • Le SEPASE :

Le SEPASE porte l’animation du Bassin d’Alimentation de Captage Iton, dans le secteur SEPASE du BAC Iton. L’animatrice non-agricole du SEPASE a notamment pour mission l’accompagnement des collectivités et des citoyens dans la démarche zéro-phyto. Elle met en lien les collectivités avec les partenaires d’aides techniques et financières. C’est aussi votre interlocutrice locale : elle nous propose par exemple des animations pour communiquer sur la démarche zéro-phyto. C’est pourquoi le SEPASE travaille en partenariat avec les collectivités engagées dans la démarche zéro-phyto.

LOGO SEPASE

  • La FREDON :

La FREDON accompagne les collectivités au niveau technique et anime la charte d’entretien des espaces publics au niveau régional. Les chargées de mission environnement de la FREDON sont en charge de la réalisation de l’audit, du contre-audit et de la journée technique, lors du niveau 1. Ils conseillent aussi les collectivités signataires pour toute question d’ordre technique.

L'adhésion à la charte comprend la réalisation de l’audit, du contre-audit, la formation des agents, la présentation au comité de labellisation, des journées de formation à destination des élus et des agents et un appui technique sur 3 ans.

Pour plus d’informations sur la charte, cliquez ici.

LOGO FREDON

  • L'Agence de l'Eau Seine-Normandie :

L’Agence de l'Eau Seine-Normandie accompagne financièrement les collectivités  signataires de la charte d’entretien des espaces publics. Sous certaines conditions, des subventions sont prévues par le 11ème programme de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie pour : la réalisation des audits, des plans de gestion et de communication, pour l’acquisition de matériel de désherbage alternatif et pour l’aménagement des espaces publics en vue du zéro-phyto.

LOGO AESN

 


Le SEPASE accompagne les collectivités au zéro-phyto !

 

Le SEPASE accompagne les collectivités au zéro-phyto !

 

1 OBJ ZEROPHYTO COLL

Ne plus utiliser de pesticides est essentiel pour garantir la santé de vos agents et des citoyens et pour améliorer la qualité de l’eau.

Au SEPASE, nous accompagnons les collectivités :

  • Dans l’adoption de pratiques respectueuses de l’eau et des sols,
  • Dans le suivi de la démarche objectif zéro-phyto, par exemple, via leur engagement dans la Charte d’entretien des espaces publics ou le Label Terre Sain
  • Dans la communication de leur démarche auprès des habitants

Pourquoi et comment parvenir au zéro-phyto ? Qu'est-ce que la charte d'entretien des espaces publics ? Qui fait quoi ? Le blog du SEPASE vous apporte quelques éléments de réponses.

 

 

 

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Nature en ville ou encore cadre de vie vont de pair avec les espaces verts.

Pour autant, qui dit espaces verts ne dit pas nécessairement utilisation de produits phytosanitaires. Largement utilisés depuis les années 1980, les pesticides sont issus de l’industrie pétrochimique, c’est-à-dire du pétrole. Ils ont été créés pour éradiquer les herbes (herbicides), champignons (fongicides) ou insectes (insecticides) indésirables.

Les matières actives contenues dans les pesticides agissent comme un poison sur la plante ou le végétal non-désiré, mais pas seulement. Lorsque l’on traite, le pesticide (matière active + adjuvant) ne pénètre pas entièrement dans la plante. 70% du produit épandu se retrouve dans le cycle de l’eau, soit directement (par ruissellement et infiltration jusqu’au cours d’eau), soit indirectement (par évaporation dans les nuages, puis dans les eaux de pluie, et par infiltration du produit dans le sol jusqu’à la nappe). Les étiquettes des produits phytosanitaires sont par ailleurs claires : les pesticides contiennent des matières dangereuses pour la santé et pour l’environnement.

 

  • Traiter mieux est donc essentiel !

Quelques astuces simples pour utiliser correctement les pesticides :

  • Porter les équipements de protection individuelle nécessaires : gants, lunettes, combinaison, bottes. Attention, ces équipements doivent être homologués (différentes homologations en fonction des EPI) et porter la norme CE. 
  • Respecter les dosages indiqués sur l’étiquette du produit.
  • Utiliser lors de conditions météorologiques favorables : peu de vent (pour éviter les traitements de zones non-ciblées et pour éviter les pertes d’efficacité du produit), pas de pluie (pour éviter que le produit ruisselle sans agir sur la plante), pas de chaleur excessive. D'une manière générale, c'est le soir et le matin que les conditions de traitement sont optimums.

 

  • ​Traiter moins, c’est possible aussi !

Quelques astuces simples pour parvenir au zéro-phyto :

  • Privilégier des plantes locales et vivaces, qui sont plus résistantes car plus adaptées à notre milieu (climat, sol, etc.).
  • Préférer les plantes couvre-sol pour éviter la pousse de plantes non-désirées (exemple : au pied des arbres).
  • Utiliser du paillage dans vos massifs en épaisseur généreuse (6 à 10 cm). Le paillage peut être associé à des bâches, pour encore plus d’efficacité.
  • Mixer les essences dans les massifs, pour favoriser la présence d’auxiliaires de culture et limiter l’attraction des ravageurs.

 

 

 

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La Charte d’entretien des espaces publics est un outil de référence  pour les collectivités (communes et communautés de communes) qui souhaitent s’engager à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires. La FREDON (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles) accompagne les collectivités au niveau technique.

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Cette charte comporte 3 niveaux d’engagement : traiter mieux, traiter moins et ne plus traiter chimiquement.

  • 1er niveau : Traiter mieux. Il s’agit de veiller à une utilisation aux normes des produits phytosanitaires et à une réduction des risques pour les utilisateurs, le public et l’environnement. Durant ce premier niveau, les élus et leurs personnels sont formés et leurs pratiques phytosanitaires sont auditées (techniques d’entretien utilisées, produits phytosanitaires employés). Avec le niveau, la commune s’engage sur au moins 9 points des 13 points règlementaires et techniques imposés par le niveau 1, dans un délai de 1 an.
  • 2ème niveau : Traiter moins. Ce deuxième niveau consiste à repenser l’entretien des espaces communaux par la mise en place d’une gestion différenciée et par l’utilisation de techniques d’entretien, sans avoir recours aux produits phytosanitaires, aussi appelées alternatives. Aucune contrainte de délai n’est imposée pour parvenir au niveau 2.
  • 3ème niveau : Ne plus traiter du tout chimiquement. Ce dernier niveau vise le zéro-phyto. A l’issu du niveau 3, la collectivité ne devra plus utiliser de produits phytosanitaires pour entretenir son territoire, y compris dans les cimetières. Ce niveau va donc plus loin que la loi.

Pour plus d’information, veuillez télécharger la plaquette de la FREDON ici : CHARTE EEP PDF

Pour 2017 et 2018, le SEPASE prend en charge 30% du coût de la Charte d’entretien des espaces publics pour 3 communes du BAC Iton. Avec l’aide publique de 70% de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, les communes peuvent s’engager dans la Charte d’entretien des espaces publics sans aucun frais !

 

 

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Les collectivités qui s’engagent, sur délibération, dans un objectif zéro-phyto peuvent bénéficier d’outils de communication et d’animations gratuites par le SEPASE !

Les animations et les outils de communication sont choisis par l’équipe municipale pour une durée de 3 ans renouvelables et sont indiqués dans un plan de communication.

Des panneaux, des plaquettes et des autocollants sont proposés gratuitement par le SEPASE, pour faire connaître la démarche Objectif zéro-phyto de la commune aux habitants. Les outils de communication sont personnalisés avec les photos des espaces verts communaux, sur accord du conseil municipal !

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Des fiches techniques sont également proposées aux élus. Elles synthétisent des informations sur la législation en rigueur, sur les techniques alternatives aux produits phytosanitaires et sur l’entretien des cimetières, en faisant référence à de nombreux guides et articles techniques. Avec ses fiches, il est facile de retrouver quels documents techniques lire, pour découvrir des réponses pour chaque question en lien avec la démarche zéro-phyto dans les espaces publics.

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Les animations sont également proposées gratuitement par le SEPASE. Elles visent à sensibiliser le grand public ou le public scolaire à la protection de la ressource en eau et au jardinage au naturel.

 

 

 

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  • Le SEPASE :

Le SEPASE porte l’animation du Bassin d’Alimentation de Captage Iton, dans le secteur SEPASE du BAC Iton. L’animatrice non-agricole du SEPASE a notamment pour mission l’accompagnement des collectivités et des citoyens dans la démarche zéro-phyto. Elle met en lien les collectivités avec les partenaires d’aides techniques et financières. C’est aussi votre interlocutrice locale : elle nous propose par exemple des animations pour communiquer sur la démarche zéro-phyto. C’est pourquoi le SEPASE travaille en partenariat avec les collectivités engagées dans la démarche zéro-phyto.

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  • La FREDON :

La FREDON accompagne les collectivités au niveau technique et anime la charte d’entretien des espaces publics au niveau régional. Les chargées de mission environnement de la FREDON sont en charge de la réalisation de l’audit, du contre-audit et de la journée technique, lors du niveau 1. Ils conseillent aussi les collectivités signataires pour toute question d’ordre technique.

L'adhésion à la charte comprend la réalisation de l’audit, du contre-audit, la formation des agents, la présentation au comité de labellisation, des journées de formation à destination des élus et des agents et un appui technique sur 3 ans.

Pour plus d’informations sur la charte, cliquez ici.

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  • L'Agence de l'Eau Seine-Normandie :

L’Agence de l'Eau Seine-Normandie accompagne financièrement les collectivités  signataires de la charte d’entretien des espaces publics. Sous certaines conditions, des subventions sont prévues par le 11ème programme de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie pour : la réalisation des audits, des plans de gestion et de communication, pour l’acquisition de matériel de désherbage alternatif et pour l’aménagement des espaces publics en vue du zéro-phyto.

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mercredi 13 avril 2016

L'heure du bilan de Jardinéo a sonné !

Jardinéo : l'heure du bilan a sonné !

Merci à tous les participants de Jardinéo, jeunes et moins jeunes, enfants et familles, élus et partenaires ! La première édition de Jardinéo est une réussite, avec près de 650 personnes pour l'intégralité des animations proposées sur le BAC Iton - SEPASE & sur le BAC de la Vigne et de Gonord.

Voici ci-dessous un bilan des animations Jardinéo proposées par le SEPASE pour les familles, avec leurs photos et les articles de presse qui s'y réfèrent.

Bonne lecture à tous !

 

  • Le spectacle Du Rififi dans le Potager : 75 participants 

Voici l'article de Paris-Normandie avec certains jeunes spectateurs du spectacle Du Rififi dans le Potager, avec Pile Poil et Compagnie !

http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/5420903/saint-nicolas-d-attez--la-troupe-pile-poil-et-compagnie-mobilise-les-enfants-pour-sauver-la-planete#.VwySya0TIyM.facebook

Quelques photos du spectacle :

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  • Le troc de plantes du samedi 26 mars : 32 participants

L'article de Paris-Normandie met à l'honneur le troc de plantes, avec le club CPN "Les Grenouilles de l'Iton", l'asso Le P.A.R.C. et le SEPASE !

http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/5412122/breteuil-sur-iton--un-troc-aux-plantes-reunit-32-habitants-dans-le-cadre-de-la-semaine-jardineo#

Quelques photos du troc :

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  • L'atelier jardin & dégustation de fleurs sauvages du samedi 26 mars : 80 participants
Vous étiez nombreux samedi dernier aux animations Jardinéo et nous vous en remercions ! Au total, ce sont près de 80 personnes qui sont venues !
Merci au CREE du lycée de Chambray, à l'AREHN, à l'association Maraîchage Sol Vivant et à tous les participants !
Retour en images :
 
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  • Rallye Eau & Jardin du mercredi 30 mars, avec le secteur Jeunesse de la 3CBI, le club CPN "Les grenouilles de l'Iton" et l'asso Le P.A.R.C de Breteuil : une trentaine d'enfants de la 3CBI réunis autour du jardin
Les animations Jardinéo grand public du SEPASE ont été une réussite, mais pas seulement !
Le principe du Rallye Eau & Jardin ? Il est simple : le temps d'une heure, les enfants ont trouvé des énigmes tout en jouant et s'informant sur le jardinage "eau" naturel", avant de goûter aux crêpes proposées par les ados de l'asso le Parc. En témoigne ces quelques photos.
 
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D'autres animations sont quant à elles étaient proposés auprès des scolaires, telles que l'atelier Jardinage au naturel à l'école primaire de Bémécourt
 
 

 


mercredi 2 septembre 2015

Les aides disponibles sur le territoire

Les aides à l'investissement disponibles pour 2015

En suivant les liens ci-dessous, vous arriverez sur le site de la Région Haute-Normandie à la page de présentation de la subvention.
Vous pourrez ensuite télécharger à chaque fois l'appel à projet, la notice associée et les formulaires à remplir.

Si la date de rendu du dossier est trop proche ou déjà dépassée pour cette année 2015 et que vous souhaitiez faire un investissement éligible, cela peut vous permettre de préparer votre dossier pour l'année prochaine. Il est probable que le dispositif sera réouvert.

 

Pour les éleveurs :

http://www.hautenormandie.fr/LES-ACTIONS/Europe-Solidarite-internationale/Financer-des-projets-grace-a-l-Europe/Programmes-europeens-2014-2020/FEADER/Soutien-a-l-investissement-dans-les-elevages

 

Pour les productions végétales :

http://www.hautenormandie.fr/LES-ACTIONS/Europe-Solidarite-internationale/Financer-des-projets-grace-a-l-Europe/Programmes-europeens-2014-2020/FEADER/Soutien-a-l-investissement-en-production-vegetale

 

Pour l'agroforesterie :

http://www.hautenormandie.fr/LES-ACTIONS/Europe-Solidarite-internationale/Financer-des-projets-grace-a-l-Europe/Programmes-europeens-2014-2020/FEADER/Aide-a-la-premiere-installation-de-systeme-agro-forestier-sur-des-terres-agricoles

 

Pour les investissements pour faire de la transformation ou de la commercialisation :

https://www.hn-espace-entreprises.fr/Guide-des-aides/Appels-a-projets/Appel-a-candidatures

 


Bulletin de recharge de la réserve utile des sols

Le bulletin de suivi de la recharge de la réserve utile des sols

Introduction

Sur nos territoires du Sud de l'Eure, différents types de sols coexistent, limons profonds, limons moyens caillouteux, limons superficiels... Ces sols ont des comportements particuliers en fonction de leur composition, de leur profondeur, etc. La quantité d'eau qu'ils peuvent contenir fait partie de ces propriétés, c'est la Réserve Utile. Cette Réserve Utile (RU) se décompose en deux éléments :

- la RDU : Réserve Difficilement Utilisable, c'est la fraction de l'eau qui est adsorbée aux molécules du sol, elle est très difficilement mobilisée par les plantes ou évaporée.

- la RFU : Réserve Facilement Utilisable, c'est la fraction d'eau qui est mobilisée lors de l'évaporation et par les plantes lorsqu'elles s'alimentent. Elle correspond à environ 2/3 de la Réserve Utile. Lorsqu'il pleut, c'est donc la Réserve Facilement Utilisable qui se remplit.

Dès qu'il est tombé plus d'eau que la RFU ne peut en contenir, toute goutte supplémentaire sera  évacuée, soit par ruissellement sur ou dans le sol (sur la semelle de labour par exemple), soit par infiltration dans le sol en direction de la nappe phréatique. 

La période actuelle étant une période chargée en désherbages d'automne sur colza ou sur céréales, il importe de surveiller ce remplissage pour :

- d'une part s'assurer que vos traitements se font dans de bonnes conditions et agiront au maximum de leur efficacité

- prévenir d'éventuels ruissellements d'eau chargée en produits phytosanitaires vers des bétoires par exemple.

Vous pouvez télécharger la Notice - Guide de Lecture du Bulletin de Remplissage de la RFU

 

Bulletin de Suivi du Remplissage de la Réserve Utile des Sols

Pour accéder aux différents bulletins, cliquez sur les liens ci-dessous :

Mise à jour : Suite à un problème de calcul, les prévisions qui étaient proposées dans les bulletins étaient fausses. Nous avons donc retiré les bulletins du site. Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour la gêne occasionnée.

Pour l'an prochain, une nouvelle version de cet outil sera proposée. Cette nouvelle version est actuellement en discussion avec les partenaires techniques et devrait être associée à des observations de terrain, ce qui devrait limiter les écarts entre l'outil de prévision et la réalité observée sur le terrain.


mardi 12 mai 2015

Plaquette et bulletins

Plaquette « Protection de la ressource en eau sur le BAC Iton »

 

Lors des rencontres individuelles ou des évènements locaux organisés et animés par le SEPASE, une plaquette vous sera transmise. 

Aussi, nous la mettons à disposition sur le blog, en format pdf : plaquetteSEPASEBACIton_.pdf

 

 


 

Bulletins « De la Terre à la Nappe »

 

Le SEPASE vous propose donc un tout nouveau bulletin : De la Terre à la Nappe. C’est le bulletin des BAC à l’intérieur desquels vous vivez, c’est-à-dire les Bassins d’Alimentation de Captages des Chérottes et de Coulonges, de Breux-sur-Avre et des Barrières Rouges.

Ces BAC font partie intégrante du BAC Iton. Les plans d’actions grâce auxquels sont proposées les animations sur le territoire restent les mêmes.

Le bulletin De la Terre à la Nappe est destiné aux collectivités, aux particuliers, aux artisans et aux agriculteurs des Bassins d’Alimentation de Captage gérés par le SEPASE.

 

CE BULLETIN VOUS EST A TOUS DESTINE !
Plus qu’un bulletin, il s’agit d’un livret de bord qui vous informe des actions menées dans votre commune, qu’elles soient destinées aux professionnels, aux particuliers ou aux élus.

 

Nos rubriques : la vie du SEPASE, Arrêt sur Image ou encore Zoom sur … illustrent les actions menées et vous informent de nos missions en tant que syndicat d’eau. D’autres seront variables selon les bulletins, mais toujours destinées à l’ensemble des publics.

Le bulletin vous permet de mesurer les avancées des actions respectives de l’animatrice agricole et non-agricole. 

 

Téléchargez-le !

- Bulletin numéro 1 : mai 2015 BULLETIN MAI2015, et son annexe "Pourquoi de le bulletinde la Terre à la Nappe" : ANNEXE BULLETIN MAI 2015

- Bulletin numéro 2 : BULLETIN OCT2015

 

 

 


Contactez-nous !

Contactez-nous !

 

Vous êtes intéressés par la protection de l’eau sur le BAC Iton ?

Vous souhaitez être acteur de l’amélioration de qualité de la ressource sur le bassin ?

Ou peut-être avez-vous une question à nous poser sur le monde agricole ou non-agricole ?

 

N’hésitez pas à nous contacter, par téléphone ou par mail, aux coordonnées suivantes :

Camille Ormancey

Animatrice agricole

06.72.91.70.08

ormancey.claire@sepase.fr 

 

Alicia Desgrouas

Animatrice en zones non-agricole

06.30.62.65.98

desgrouas.alicia@sepase.fr


Le Programme d’Actions non-agricoles sur le BAC Iton

Le Programme d’Actions non-agricoles sur le BAC Iton

 

Petit historique

 

Lors de l'identification du périmètre des Bassins d’Alimentation des Captages, trois études complémentaires ont été réalisées, dont une destinée aux activités non-agricoles.

 

 

L'identification des facteurs de risques dus aux activités non-agricoles résulte d'un état des lieux du territoire (entreprises industrielles et artisanales, entretien des espaces verts et de la voierie, assainissement non-collectif et collectif et jardinage amateurs)

 

 

En plus des risques, les bureaux d'études consultés ont proposés des solutions pour protéger la ressource en eau, lesquelles ont ensuite été proposées et discutées avec les structures publiques décisionnelles. 

 

 

Cette phase d'étude et d'identification des risques sur le territoire a abouti à un plan d'actions et à deux programmes d’actions non-agricoles, l'un dit CITOYEN et l'autre INDUSTRIEL.

 

Plan d'action CITOYEN

 

Le plan d'action CITOYEN répond à trois principaux enjeux : la réduction des pesticides, l'intégration de l'enjeu « eau » dans l'aménagement du territoire et la mise aux normes de l'assainissement. Plusieurs publics sont ciblés : les collectivités, les services publics et les particuliers.

 

Il s'agit :

- de sensibiliser les collectivités à la démarche zéro-phyto, en les incitant à signer la charte d'entretien des espaces publics et à mener des animations en partenariat avec le SEPASE.

- de sensibiliser les particuliers au jardinage au naturel, en proposant des actions de communication et de sensibilisation pédagogiques dans les communes, les écoles et les centres de loisirs.

- de renforcer la réhabitation des assainissements, qu'ils soient individuels (assainissement non-collectif) ou collectifs. Un travail sera mené en partenariat avec les services publics d'assainissement collectif et non-collectif, pour viser la conformité des installations et pour identifier les zones à prioriser pour la réhabilitation.

- de protéger les points sensibles du territoire, notamment les puits, bétoires et anciens forages du BAC.

- d'intégrer l'enjeu "eau" dans les documents d'urbanisme et de planification du territoire, en vue de proposer aux gouvernances locales des orientations territoriales, en lien avec la protection de la qualité de l'eau du BAC Iton.

 

 

Plan d'action INDUSTRIEL

 

Sur le secteur SEPASE du BAC Iton, les artisans sont majoritaires. L'objectif est de mettre aux normes les systèmes d'assainissement non-collectif des entreprises, de sécuriser les stockages et d'inciter à une limitation des impacts par les rejets industriels.

 

 

Pour plus d’informations sur les actions mises en place et sur l’action groupée Eau – déchets, veuillez-vous référer aux rubriques « artisans » du blog du SEPASE, ou à la page BAC Iton du site du SEPASE.

 


 

BAC Iton et démarche zéro-phyto ?

 

Loi sur le zéro-phyto ?

 

Parvenir au zéro-phyto est aujourd'hui un engagement volontaire. Il deviendra cependant rapidement obligatoire, car la loi LABBE a fixé à 2020 "l'interdiction d'utiliser ou de faire utiliser des produits pharmaceutiques [c'est à dire phytosanitairespour l'entretien des espaces verts, des forêts ou des promenades accessibles ou ouverts au publics et relevant du domaine privé ou public. " (LégiFrance, 2014)

 

 

La loi sur la transition énergétique, adoptée au sénat en mars 2015 et si elle est adoptée en assemblée nationale, avancera l'interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires à 2017, et non plus à 2020. De plus, cette loi prévoit d’introduire le terme « voierie » aux espaces concernés par le zéro-phyto.

 

Accompagnement des communes dans le zéro-phyto

 

L’eau fournie aux habitants sur le BAC Iton provient des nappes. L’eau est puisée via des sources naturelles que l’on appelle alors captages. Sur le SEPASE, 4 captages sont dits prioritaires Grenelle ou SDAGE 4, en raison de risques de teneurs trop fortes en nitrates, en pesticides (limite de qualité fixée à 0,1µg/l par pesticide et 0,5µg/l  pour le total de pesticides présent dans l'eau) et en turbidité.

 

 

Inciter à la démarche zéro-phyto est donc plus qu’essentiel !

 

 

Mais quels sont les rôles de l’animatrice non-agricole du SEPASE ?

 

Sur le SEPASE, l’animatrice non-agricole peut intervenir en plusieurs étapes auprès des collectivités :

  1. Prise de rendez-vous individuel par contact téléphonique
  2. Présentation des enjeux du BAC Iton et de la démarche zéro-phyto :

Présentation des outils mis à disposition des collectivités souhaitant s’engager dans la démarche

Présentation des missions de l’animatrice sur le secteur SEPASE du BAC Iton

Proposition de partenariats et d’animations en lien avec l’engagement dans la démarche zéro-phyto

  1. Présence lors des délibérations municipales (sur accord ou demande de la collectivité) et si besoin, contact avec la FREDON pour intervention lors d’un conseil municipal)
  2. Mise en lien avec les structures d’aides financières et techniques et suivi de la démarche zéro-phyto (aide au montage de dossiers, etc.)
  3. Réalisation et organisation d’animations auprès des collectivités et des habitants du territoire

 

Lors des rencontres individuelles, la question de l’intégration de l’enjeu « eau » dans les documents d’urbanisme sera abordée. Il s’agit de savoir si des Plans Locaux d’Urbanisme ou de Schémas de Cohérence Territorial sont en projet de constitution ou de révision et d’y intégrer, le cas échéant, l’enjeu de protection de la ressource en eau.

 

 

 

 


Avis aux artisans

 

 

 

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Jardinons "eau" naturel

Jardinons "eau" naturel

 

Protéger la ressource en eau est un défi pour tous : nous sommes tous consommateurs d'eau, nous sont donc tous concernés !

Qu'il s'agisse d'avoir un assainissement aux normes ou de jardiner au naturel, nombreuses sont les pratiques quotidiennes qui peuvent impacter la qualité de l'eau. Sur le territoire, l'eau que vous buvez provient de la nappe, puisée par le SEPASE via des sources, que l'on appelle alors captages. 

 

L’utilisation que nous avons des sols, que vous soyez élus, artisans, agriculteurs ou particuliers, peut impacter l’eau. Autant donc la protéger !

 

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jeudi 16 avril 2015

Ouverture des Mesures Agro-Environnementales et Climatiques en 2015

Ouverture des Mesures Agro-Environnementales et Climatiques sur les BAC du SEPASE en 2015

Anciennement appelées « Mesures Agro-Environnementales Territorialisées », ces mesures deviennent « climatiques » dans la nouvelle programmation de la Politique Agricole Commune 2015-2020.

Le principe reste le même : ces aides sont proposées à tous les agriculteurs du territoire éligible, c’est-à-dire les Bassins d’Alimentation des Captages gérés par le SEPASE et la Zone Natura 2000 de Tillières-sur-Avre. Si certaines de vos parcelles sont en dehors du territoire du SEPASE, elles sont peut-être sur un autre territoire éligible. Renseignez-vous auprès de votre animatrice.

 

Carte-MAEC-2015


L’agriculteur signe un contrat d’une durée de 5 ans comprenant des engagements à respecter sur les parcelles de son exploitation qu’il choisit d’engager. Les rémunérations associées aux contrats tiennent compte de l’effort demandé et des conséquences des changements de pratiques. L’agriculteur est au final rémunéré pour un service environnemental : préservation de la ressource en eau, préservation de la biodiversité, préservation des zones humides...

Une mesure agro-environnementale ne peut pas financer quelque chose d’obligatoire, par exemple une bande enherbée en bordure de cours d’eau ou une surface déclarée en Surface d’intérêt Ecologique ne sont pas éligibles.

Pour être éligible et pouvoir signer un contrat :

  • Il n’y a pas de limite d’âge, cependant, il faut disposer d’encore cinq ans d’activité pour aller au bout du contrat
  • Il faut également être sûr de cultiver les surfaces engagées pendant cinq ans (attention aux baux précaires)
  • Pour les formes sociétaires, il faut qu’il y ait au moins un associé-exploitant.

Vous trouverez en pièce jointe de ce billet la "notice de territoire" du SEPASE qui explique les mesures ouvertes sur le territoire et leur montant.

Les mesures disponibles pour cette année se classent en deux catégories :

  • Mesures « Système »

Les mesures « Système » s’intéressent à l’ensemble de l’exploitation, l’exploitation doit donc avoir au moins 50% de sa SAU dans le territoire éligible. Les engagements portent sur l’ensemble des parcelles de l’exploitation (sauf système Grandes Cultures et Polyculture Monogastrique : minimum 70% des surfaces éligibles).

A partir des parts de surface en herbe, de surface en maïs, de son nombre d’UGB (Unité Gros Bovin), chaque exploitation doit se trouver dans un des cas décrits dans le tableau suivant.

Mesure système concernée

Description du système visé

Engagements principaux

Rémunération à l’hectare

MAEC Grandes Cultures

Min. 70% de surfaces arables, 10 UGB maximum

Diversification des rotations : 5 cultures mini,
Diminution progressive des IFT : niveau 2*,
Pas de blé sur blé, pas de régulateurs de croissance,
En année 5 : 8% de SAU en légumineuses

207,55 €

MAEC Polyculture-élevage avec monogastriques

Min. 70% de surfaces arables, Min. 20 UGBTA

Mêmes engagements que pour la MAEC Grandes Cultures
+ 50% de l’alimentation produite sur la ferme,
Doublement des SIE

207,55 €

MAEC Polyculture-élevage dominante céréales

30 à 55% d’herbe, Max. 25% de maïs, Min. 10 UGB

Respect des critères d’engagement en année 3 au plus tard
+ maxi 800 kg concentré/UGB bovin
+Réduction IFT niveau 2*
Pas de retournement de prairies
Pas de régulateurs de croissance

125,62 €

MAEC Polyculture-élevage dominante élevage

55 à 70% d’herbe, Max. 20% de maïs, Min. 10 UGB

155,62 €

  • Mesures Unitaires

Type de couvert et/ou habitat visé

Objectifs de la mesure

Montants à l’hectare

Réduction phyto

Réduction progressive IFT herbicide de 30%*

52,29 €

Réduction progressive IFT hors-herbicide de 50%*

125,42 €

Réduction progressive IFT herbicide 30% + hors-herbicide 35%*

118,47 €

Réduction progressive IFT herbicide 30% + hors-herbicide 50%*

175,88 €

Réduction progressive IFT herbicide 40% + hors-herbicide 50%*

215,64 €

Absence de traitements phytosanitaires de synthèse

300,62 €

Création de couvert

Création de couvert herbacé

174,27 €

Création de couvert en zone humide

Création de couvert herbacé en zone humide, entretenu avec retard de fauche

371,63 €

Création de couvert herbacé en zone humide, entretenu avec retard de fauche et absence d’apports d’engrais

458,6 €

Création de couvert

Création de couvert herbacé en bandes intra-parcellaires

395,88 €

 

*Les réductions d’IFT se calculent par rapport aux références « Indice de fréquence de traitement » du territoire. Elles sont progressives sur 5 ans avec des paliers intermédiaires à respecter. Les objectifs de réduction à atteindre en année 5 sont indiqués ci-dessous.

 

Référence de territoire

Réduction niveau 1

Réduction niveau 2

IFT Herbicide

1,73

5è année : 1,21 (-30%)

5è année : 1,04 (-40%)

IFT Hors-herbicide

4,10

5è année : 2,67 (-35%)

5è année : 2,05 (-50%)

 


Vous êtes intéressé par les MAEC ?

Les premières choses à faire, avec ou sans l’animatrice de votre territoire :

  • calculer la part de prairies, la part de terres labourables, le nombre d’UGB sur votre exploitation
  • calculer vos indices de fréquence de traitement pour les produits herbicides et/ou pour les produits hors-herbicides (régulateur, insecticide, fongicide) pour vous situer par rapport aux valeurs du territoire

L’étape suivante ? Prendre rendez-vous avec votre animatrice référente ! Lors de ce rendez-vous, nous verrons l’adéquation entre la situation actuelle de votre exploitation et le projet que vous portez. La présence de votre technicien habituel est conseillée, il est le plus apte pour discuter avec vous des évolutions techniques à envisager !


Pour toute information : bourgart.claire@sepase.fr ou 06.72.91.70.08 ou 02.32.29.95.01 ou www.sepase.fr/blog

 

 

 


mardi 17 mars 2015

Le Programme d’Actions agricoles sur le BAC Iton

Le Programme d’Actions agricoles sur le BAC Iton

 

Petit historique

Lors de la mise en place du périmètre des Bassins d’Alimentation des Captages, trois études complémentaires ont été menées.

Elles concernent :

  • La « vulnérabilité intrinsèque » du territoire, c’est-à-dire sa fragilité à cause d’éléments constitutifs du territoire : le relief, la nature des sols, la nature du sous-sol, la présence de bétoires…
  • Les facteurs de risques dus aux activités non-agricoles : la présence d’activité industrielle, artisanale, l’entretien des espaces verts, de la voirie, l’assainissement collectif, l’assainissement non-collectif, le jardinage amateur…
  • Les facteurs de risque dus aux activités agricoles : système de culture et systèmes d’élevage présents, pratiques actuelles…

Lors de ces phases d’identifications des risques, les bureaux d’études ont également fait ressortir les solutions qui étaient possibles à mettre en place pour protéger la ressource en eau. Ces actions ont bien entendu été proposées et discutées avec le monde agricole, agriculteurs comme Organisations Professionnelles Agricoles lors de réunions techniques.

C’est la liste des solutions issues de cette démarche qui est appelée « Programme d’Actions Agricoles ».

 

De quoi s’agit-il ?

Les actions ont été regroupées en deux sous-groupe : un « Socle de base » et une partie « Pour Aller plus loin ». Dans chacune de ces rubriques, on retrouve des actions pour lutter contre les pollutions diffuses et les pollutions ponctuelles.

Le socle de base correspond à des obligations réglementaires. On y retrouve deux actions pour lutter contre les pollutions ponctuelles et deux actions pour lutter contre les pollutions diffuses :

  • Sécuriser les stockages sur l’exploitation
  • Suivre les Bonnes Pratiques de Manipulation du pulvérisateur
  • Optimiser les traitements phytosanitaires
  • Optimiser la fertilisation

Les actions dites « Pour aller plus loin » correspondent à des actions que les agriculteurs peuvent choisir de mettre en place sur leur exploitation volontairement. Les actions proposées se déclinent comme suit :

  • Création d’une aire imperméable de remplissage et/ou de lavage
  • Diversification de l’assolement (cultures de printemps, cultures énergétiques ou à faible niveau d’intrants, agroforesterie, boisement…)
  • Travail du sol (alternance labour/non-labour, semis direct, décalage des dates de semis, faux-semis)
  • Désherbage alternatif (houe rotative, binage, herse étrille, désherbinage, traitement bas-volume)
  • Modulation des intrants au sein de la parcelle (guidage, coupure de tronçon, modulation des apports d’intrants)
  • Réduction des intrants : Engagement dans une Mesure Agro-Environnementale et Climatique pendant 5 ans.
  • Adhésion à une certification environnementale (Haute Valeur Environnementale 3, ISO 14001
  • Mise en application des principes de l’Agriculture Intégrée
  • Conversion ou maintien en Agriculture Biologique
  • Protection des bétoires, marnières et cours d’eau

Pour plus de détails sur les actions proposées, vous pouvez télécharger le livret « Programme d’Actions » grâce au lien en bas de page.

 

Pourquoi s’engager dans la démarche ?

Cette liste d’actions proposées a été validée par le Préfet de l’Eure, sous la forme d’un Arrêté Préfectoral signé le 17 octobre 2013.

Cet arrêté stipule qu’à partir de l’année 2014, le SEPASE à travers son animation et le monde agricole ont 3 ans pour montrer leur engagement dans la protection de la ressource en eau. A l’issue de cette période de trois ans, le Préfet décidera si l’engagement que les deux parties auront pu montrer lui parait suffisant. Dans le cas contraire, il pourra décider de rendre réglementaire certaines actions.

Pour éviter cette éventualité et garder un large éventail de pratiques possibles, il est préférable de mettre en œuvre sur votre exploitation au minimum les actions du « socle de base » et surtout de témoigner de vos bonnes pratiques !

 

Comment témoigner de mes bonnes pratiques ?

Cela se passe lors d’un rendez-vous avec votre animatrice agricole. Il faut prévoir, selon vos questions, 1 à 2 heures.

Dans un premier temps, vous remplirez avec l’animatrice une convention. 

Elle comporte un tableau, dans lequel seront détaillées les actions que vous décidez de mettre en œuvre sur votre exploitation, ou que vous mettez déjà en œuvre pour certaines. A travers la convention, vous vous engagez donc à respecter les engagements notés dans le tableau et à transmettre annuellement les indicateurs (SAU, IFT, date d’apport d’engrais…) qui permettront à l’animation de témoigner de vos bonnes pratiques vers l’administration. Vous trouverez le modèle de convention utilisé en annexe en bas de page.

En échange, le SEPASE s’engage à assurer la confidentialité de vos données. Il s’engage également à faire remonter les informations qui lui sont données vers les organismes auxquels elle doit rendre des comptes. Ne seront communiqués à ces organismes que des moyennes, des sommes ou des pourcentages, c’est-à-dire des résultats agrégés.

Cette convention a une durée de 5 ans. Cependant, à tout moment et par simple lettre recommandée, vous pourrez décider de sortir du dispositif.

En résumé, vous vous engagez à voir votre animatrice une fois par an pour lui transmettre les données indispensables à la valorisation des démarches du monde agricole vers l’administration.

Dans un deuxième temps, nous remplirons ensemble le tableau d’indicateurs mentionné ci-dessus : SAU dans le BAC, assolement de l’année, IFT par culture, habitudes de traitement et de fertilisation… Cette partie est relativement rapide, surtout si vous enregistrez vos données grâce à un logiciel, auquel cas, le calcul de l’IFT se fait automatiquement.

Enfin, dans un troisième temps, si l’exploitant le souhaite, d’autres sujets peuvent être abordés :

  • Participation au réseau des reliquats azotés
  • Information sur les aides à l’investissement dans du matériel
  • Information sur du Conseil Individuel
  • Information sur les Mesures Agro-Environnementales et Climatiques
  • Réflexion autour de la mise en place d’une aire de remplissage ou de lavage
  • Aide à la vérification de la conformité du local phytosanitaire
  • Projets divers